Cisco partenaire de la ville de Paris pour récolter des données environnementales grâce à des capteurs

17 décembre 2015
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Trois domaines sont concernés : la mobilité, la santé et l’énergie. La ville de Paris accompagne en effet trois expériences avec l’objectif de se préparer à la transition vers une ville intelligente. Ces expériences sont basées sur l’utilisation de capteurs qui seront implantés par Cisco.

 

La place de la Nation et les déplacements des usagers

L’entreprise Cisco spécialisée dans les serveurs et réseaux pilote deux projets pour la ville de Paris. Le premier concerne la récolte de données concernant les usages liés aux déplacements sur la place de la Nation, mais également les pollutions de l’air et sonores.

Pour une durée d’un an et à partir de décembre 2015, cinquante capteurs répartis sur la place mesureront et analyseront en temps réel les déplacements des usagers qu’ils soient en véhicule ou à pied. L’objectif étant de pouvoir reconstituer la totalité des déplacements. Les nuisances sonores ainsi que la qualité de l’air seront eux aussi analysés. Les Parisiens pourront grâce à deux plateformes tactiles présentes sur la place, consultés les résultats.

 

Récupérer les données liées à la consommation d’énergie

Trois bâtiments de la municipalité : la Mairie du 12ème arrondissement, une crèche et un gymnase ainsi qu’un parc de 1000 logements sociaux vont accueillir un dispositif de collecte d’informations sur la consommation énergétique.

« Ce partenariat avec Cisco va permettre de mieux évaluer les dépenses énergétiques et d’améliorer le confort au quotidien des bâtiments pour les usagers et les locataires. Les résultats de ces mesures pourront donner lieu à des prescriptions et préconisations à destination des gestionnaires et usagers des bâtiments. La Ville de Paris pourrait aussi, à l’issue de l’expérimentation, mieux cibler les types de capteurs à déployer », précise la Ville de Paris.

 

Analyse de la pollution

Le 3ème objectif de ce partenariat vise la mesure des particules très fines inférieures à PM2,5 qui arrivent à franchir la membrane pulmonaire. Un capteur développé par la société PlanetWatch 24, a été installé à bord de trente véhicules électriques appartenant à la société Autolib, utilisés pendant la COP 21.

L’enjeu est d’obtenir en temps réel le taux de particules PM2,5 dans une zone choisie en se positionnant à hauteur de piétons.

« L’analyse des taux de PM2,5 par agrégation des dizaines de milliers de points de mesure devrait permettre de visualiser l’évolution des taux, voire d’anticiper l’arrivée et l’installation d’un pic de pollution », indique la Mairie de Paris.

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