Le Datalab d’Airbus : le big data dans tous les métiers

16 mars 2016
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Le constructeur aéronautique Airbus a créé un Datalab afin de tester des projets de Big Data. L’intérêt est de contrôler la diffusion et l’utilisation de l’ensemble des données dans tous les métiers du groupe.

Airbus a conscience de l’importance du Big Data et ne souhaite pas se laisser aller à l’improvisation. Le secteur aéronautique étant très sensible, il est nécessaire de mener une démarche contrôlée pour exploiter cette évolution technologique.

 

Une gigantesque base de données

Airbus participe à toutes les étapes du cycle de vie de ses avions, de la conception à la construction des différents systèmes et jusqu’à l’exploitation par les compagnies aériennes. Ses activités génèrent donc un important volume de données, en interne comme en externe. La complexité apparait dans le nombre d’intervenants qui ne travaillent pas ensemble habituellement et ne partagent pas forcément leurs données.

 

Une segmentation des données en 3 domaines distincts

Le Datalab a été mis en place afin de concentrer les efforts sur le sujet et ainsi prendre les devants quant aux limitations internes. C’est un environnement ouvert, destiné à tous les services, mettant en point d’orgue la sécurité des données, essentielle dans le secteur de l’aéronautique.

L’idée de départ était de centraliser toutes les données du groupe dans un silo unique. Au final, c’est la segmentation des données en trois domaines distincts qui a été retenu. Le premier domaine concerne des projets d’expérimentation pour tester les nombreuses possibilités offertes par le Big Data. Le second est ciblé sur l’exploitation des données dans le but de créer de nouveaux services. Et le troisième se concentre sur la mise en production de systèmes spécifiques pour répondre aux contraintes des différents métiers.

 

Harmoniser les outils

Les outils sélectionnés correspondent à une volonté d’Airbus de construire des solutions plus spécifiques et pérennes. La plateforme de calcul provient de chez Hadoop et les langages de programmation informatique choisis sont le Python et le R.

Reste la question de la récolte des données des avions en exploitation. En effet, la propriété des données n’est pas clairement définie entre les compagnies aériennes et les constructeurs aéronautiques.

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